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Création d'emplois

          L’ACIPA fait un récapitulatif dans un tableau de l’impact sur les emplois suivant la construction ou non de l’aéroport.  Le projet de NDDL créerait « 3000 "hommes-année", soit 700 emplois pendant 4 ans qui, ensuite, disparaissent ». Si le projet de NDDL n’aboutit pas, ils proposent d’effectuer des travaux d’aménagements à Nantes-Atlantique qui conduiraient à 150 nouveaux emplois pour 2 ans. D’après l’ACIPA, on peut voir que le projet de NDDL ne serait intéressant que pour les années de sa construction, après les 4 ans, conserver Nantes-Atlantique est bien plus profitable pour la création d’emplois. Si le nombre de passagers n’afflue pas assez à NDDL, il y aurait plus d’emplois supprimés que d’emplois créés.

Tableau comparant le nombre d’emplois créés en fonction du l’aboutissement ou non de NDDL

          Selon la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Nantes Saint-Nazaire, la construction de l’aéroport de NDDL permettrait la création de 2500 emplois pour 2020 pour 5 millions de passagers en plus des 2000 emplois qui seraient transférés de Nantes-Atlantique.

                   

          C’est notamment sur cela que s’appuie Johanna Rolland, maire de Nantes. Elle dit :

      « Mon sujet majeur, c’est l’emploi, or cet aéroport permettra à ce territoire de rayonner encore davantage, notamment à l’international et cela sera créateur d’emplois. Ensuite, c’est un choix  industriel:  transférer  l’aéroport  nous  libère  un  espace  afin  de  créer  un  pôle  pour l’industrie du futur avec l’implantation des sous-traitants d’Airbus ».

         En tant que Présidente de Nantes Métropole, elle a pour objectif le développement de Nantes et de son agglomération. Pour permettre le développement, il faut créer des emplois permettant à la région de « rayonner » et de devenir plus attractive. Le projet de NDDL, en plus de créer des emplois avec sa construction, laissera un terrain libre sur l’actuel aéroport de Nantes qui pourra être reconverti en industries ou encore en logements pour accueillir les futurs habitants, il est donc nécessaire.

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          Alain Mustière, Président de l’association Des Ailes pour l’Ouest et Jacques Auxiette, homme politique français sont également très préoccupés par le développement de leur région. Pour A. Mustière, la construction de l’aéroport et en particulier son chantier « représentera un volume de travail dont les entreprises actuelles, fragilisées par la conjoncture économique, ne peuvent se passer ». J. Auxiette pense également de même en disant : « Oui, ce projet va créer des emplois en Loire-Atlantique. Ceux du chantier d’abord, et ceux liés au développement du trafic ensuite. ». Avec la hausse du taux de chômage, il est nécessaire de créer des emplois, l’aéroport de NDDL répond notamment à ce besoin avec la création d’emplois pendant et après sa construction.

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          L’ACIPA, principale association contre le projet de NDDL, affirme qu’au contraire de ce que les partisans annoncent, le projet de NDDL ne conduirait pas à la création d’emplois, ou alors que ces emplois ne seraient que temporaires le temps de la construction.

Tout d’abord l’ACIPA dit : « L'implantation d'un nouvel aéroport signifie la destruction directe de 200 emplois agricoles et induits (soins et contrôle vétérinaires, transformation des produits agricoles, etc.) ; davantage dans les années suivantes. Pourtant, contrairement aux emplois industriels, les emplois liés à l'agriculture, ne sont pas délocalisables. Il est donc important de ne pas les détruire. »

       Le futur aéroport de NDDL étant prévu sur une grande surface de terres agricoles, sa construction supprimerait beaucoup d’emplois dans ce secteur (200), en plus des emplois, une grande partie de terres agricoles seraient également rasée, or ces terres ne pouvant être relocalisées autre part, elles seront perdues définitivement. Le projet de NDDL mène donc à la suppression définitive d’emplois et de terres agricoles.

          L’ACIPA dit ensuite :

         « L’Etat annonce 800 emplois nouveaux par million de passagers supplémentaires. Ce ratio est inapplicable à Nantes car il est calculé sur les aéroports appelés hubs, où l’accroissement du trafic crée relativement plus d’emplois que dans un aéroport moyen comme Nantes-Atlantique.

En 2013 à Bouguenais, la CCI a compté 1990 emplois directement ou fortement liés à l’aéroport pour 3,6 millions de passagers, soit 550 emplois par million de passagers. Vinci considère donc qu’une progression de 1 million de passagers, entraînerait 550 emplois nouveaux.

La réalité serait encore inférieure à cette seconde valeur. D'abord pour une question de rationalisation des moyens (aéroport modernisé, davantage d’automatisation) et ensuite parce que l'augmentation du trafic est liée essentiellement au développement du low cost, peu créateur d’emplois.

L'aéroport de Beauvais, dédié au low cost, et qui transporte autant de passagers que Nantes-Atlantique (3,9 millions en 2013) occupe deux fois moins d’emplois que celui de Nantes (900 à Beauvais  contre 1990 à Nantes-Atlantique).

Ainsi, le développement du trafic aérien à Nantes, qui provient essentiellement du low cost, créerait par million de passagers supplémentaires, non pas 550 emplois, mais plus vraisemblablement entre 300 et 400 emplois. En supposant que le gain de chaque million de passagers s’étale sur 4 années, il y aurait en moyenne 100 emplois de plus par an. Progression hypothétique qui, de toutes façons, pourrait se réaliser autant à Notre Dame des Landes qu’à Nantes-Atlantique. »

          Dans ce passage, l’ACIPA démontre que le nombre d’emplois créés est bien inférieur aux prévisions. Il explique tout d’abord, que le ratio calculé pour la création d’emplois (800 emplois tous les 1 million de passagers) n’est pas applicable pour NDDL ou même à Nantes Atlantique, il aurait fallu que ces aéroports soient des hubs (comme Roissy CDG), c’est-à-dire des plateformes de correspondance à d’autres aéroports or ce n’est pas le projet souhaité en ce moment pour NDDL. L’augmentation du trafic pour un aéroport n’étant pas aussi important créerait moins d’emplois.

Les compagnies low cost (compagnies proposant un prix plus bas que la normale) sont un des facteurs de l’augmentation du trafic aérien, cependant ces compagnies ne créent pas autant d’emplois que le ferait une compagnie normale. En effet, ces compagnies, pour proposer un prix plus attractif, vont réduire le nombre de leur personnel. Pour appuyer ces propos, l’ACIPA compare l’aéroport de Beauvais, qui est dédié au low cost, à celui de Nantes Atlantique, pour un même nombre de passagers dans les deux aéroports, le nombre d’emplois à Beauvais est 2 fois moins important qu’à Nantes-Atlantique. Ils en concluent qu’avec une augmentation du nombre de passagers de 1 million sur 4 ans, il y aurait en moyenne 100 emplois qui seraient créés, cette augmentation pourrait aussi bien se faire à Nantes Atlantique qu’à NDDL.

Présentation:

           La création d'emplois est un sujet controversé par les chiffres estimés du nombre d'emplois créés et par l'hypothétique suppression d'emplois au profit du projet. 

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