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Réaménager Nantes-Atlantique

            Le projet de NDDL est contesté par les opposants pour diverses raisons, pour eux, le réaménagement de l’aéroport de Nantes Atlantique est amplement suffisant pour faire face aux besoins futurs. Parmi ces moyens de réaménagements, il y a l'optimisation de l’aéroport concernant ses infrastructures pour qu’elles soient plus efficaces ainsi qu’un agrandissement de l'aéroport en lui-même.

Présentation:

          C’est notamment sur ces propos que s’appuient l’ACIPA, association contre le projet de NDDL. L’association dit :

         « Les contraintes liées au bruit ne vont pas augmenter. Les zones de nuisances sonores régressent autour de la quasi-totalité des aéroports et cette tendance va se poursuivre avec l’arrivée depuis 2014 d’une nouvelle génération d’appareils nettement moins bruyants (A320 Neo et B737 Max notamment). Le nombre de mouvements d’avions augmentera peu grâce à la progression continue du nombre de passagers par avion (l’emport) et à la diminution de l’aviation légère qui a disparu des autres aéroports régionaux français, sauf de Beauvais. (…)

Des équipements de navigation peuvent être installés dès à présent (certains sont dans des cartons) pour améliorer les trajectoires des avions, ce qui contribuera à la réduction des nuisances sonores, à la fluidification du trafic et à la sécurité.

Des extensions de l’aérogare sont réalisables au sein même de l’emprise foncière existante pour les mêmes capacités que celles prévues à Notre-Dame-des-Landes (6 et 9 millions de passagers). Une rénovation et une réorganisation des bâtiments existants rendraient les circuits passagers efficaces autour d’un seul point de contrôle de sécurité.
Une rénovation thermique et un travail sur l’usage de l’énergie permettront de réduire de 40 % les consommations énergétiques actuelles et de diviser par trois les émissions de gaz à effet de serre.

Le réaménagement, le maintien et l’extension de l’aérogare existante, ainsi que la création de parkings en silos, constituent des économies non négligeables tant financières qu’écologiques.

Contrairement aux travaux préconisés par la DGAC pour le maintien à Nantes Atlantique, travaux qui consistaient à tout surdimensionner, à démolir beaucoup et à reconstruire beaucoup, les préconisations de l’Atelier citoyen ont été faites avec des préoccupations économiques et environnementales : améliorer l’existant, préserver les terrains naturels, arrêter les gaspillages, minimiser les déchets produits et les coûts. L’ensemble des travaux préconisés sont autofinancés par le concessionnaire, sans subventions. Certains de ces travaux devront d’ailleurs être faits même si NDL se construisait, pour la période intermédiaire. »

       Dans ce passage, l’ACIPA explique qu’il est possible de réaménager l’aéroport actuel de Nantes Atlantique en l’optimisant en rénovant ces bâtiments mais aussi en l’agrandissant par l’extension des aérogares pour qu’il puisse accueillir plus de passagers. Ils s’appuient sur les chiffres estimés par l’Atelier Citoyen (Voir partie sur « le coût du projet ») pour dire que le réaménagement est beaucoup moins coûteux que la construction d’un nouvel aéroport. Ils dénoncent également le fait que le rapport fait par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) concernant le coût du réaménagement est surdimensionné contrairement à celui fait par l’Atelier Citoyen. Ils rajoutent de plus qu’agrandir l’aéroport n’augmenterait pas les nuisances sonores car les avions sont moins bruyants grâce aux avancées technologiques.

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          Selon Alain Mustière, le nouvel aéroport est nécessaire car l’augmentation des passages à Nantes Atlantique nécessite une agrandissement de l’aéroport or la position géographique de celui-ci ne le permet pas. C'est ce que pense l’association Des Ailes pour l’Ouest (favorable au projet de NDDL) en général :

         « Un réaménagement serait inacceptable pour les 42 000 personnes soumises au Plan d’Exposition au Bruit (PEB), qui seront 80 000 à terme si l’aéroport n’est pas transféré contre 900 actuellement à Notre Dame des Landes. Il serait aussi Inacceptable pour les (vrais) défenseurs de l’environnement qui ont à coeur de préserver le lac de Grand-Lieu des 69 000 mouvements d’avions attendus en 2030 selon la DGAC (+40 % par rapport à 2014) ».

         Ils expliquent qu’un réaménagement de Nantes Atlantique n’est pas possible, en effet si les nuisances sonores n’augmentent pas, elles ne disparaissent pas pour autant, il y en aura toujours et celles-ci gêneront toujours plus de 40 000 personnes (qui pourront monter jusqu’à 80 000). De plus des travaux d’extension sont impossibles au vu de la situation géographie de l’aéroport actuel, en effet celui-ci est enclavé autour d’une zone Natura 2000 et du lac du Grand-Lieu qui sont tous les 2 des lieux protégés par des lois.

 

          La DGAC rajoute : « Pour réaliser ces travaux, l’aéroport devrait être fermé « au moins 3 mois », en période d’été, pendant lesquels « la région nantaise ne serait plus desservie par voie aérienne », avec des « conséquences socio-économiques majeures » et des conséquences négatives pour les compagnies aériennes (Rapport du service technique de l’aviation civile, novembre 2013, p.6). Cette interruption impliquerait une perte d’exploitation notamment pour le concessionnaire et les compagnies aériennes de 85 millions d’euros ».

          Ils expliquent que pour réaliser les travaux de l’aéroport, il faudrait le fermer pour la durée des travaux ce qui impliquerait des impacts négatifs sur la région économiquement (estimés à 85 millions d’euros) mais aussi socialement car il y aurait un moyen de transport en moins reliant la région aux autres villes.

Possibilité de réaménager Nantes-Atlantique

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