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          Le Grand Ouest (régions Pays de la Loire et Bretagne) a une démographie proche de nombreux pays européens comme la Suède ou l’Autriche et n’a pas d’aéroport reliés aux réseaux européens au contraire de ces pays. Le Danemark, pays moins peuplé que le Grand Ouest a lui 8 aéroports internationaux.

           Pour les partisans du projet dont le Syndicat Mixte Aéroportuaire (regroupement de 22 collectivités concernées par le projet de transfert d’aéroport), le projet de NDDL est un atout pour permettre le développement de la région économiquement, touristiquement mais aussi pour renforcer le rayonnement de la région. Pour une grande partie d’entre eux, ils considèrent que continuer à utiliser l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique et abandonner le projet de NDDL serait néfaste au dynamisme de la région.

Développement de la région

Présentation:

            C’est l’argument qui accompagne la principale préoccupation de la maire de Nantes, Johanna Rolland. Elle dit : « Mon sujet majeur, c’est l’emploi, or cet aéroport permettra à ce territoire de rayonner encore davantage, notamment à l’international et cela sera créateur d’emplois ». Avec la création d’emplois, la région deviendra plus dynamique, plus rayonnante, c’est-à-dire qu’elle deviendra plus importante et qu’elle pèsera plus dans les discussions.

            Alain Mustière, Président de l’association Des Ailes pour l’Ouest, écrit dans un article sur L’Obs : « À mon sens, Notre-Dame-des-Landes est le symbole d’un choix de société qui se pose à nous aujourd’hui : faut-il  mettre  la  région  sous  cloche  et ainsi  condamner  les  générations futures à choisir entre l’immobilisme ou l’exil, ou au contraire voir ce projet comme une chance ». Pour Alain Mustière, le projet d’aéroport est un projet d’avenir, il est nécessaire pour que les futures générations puissent en profiter. Actuellement  pour  lui  NDDL  est  "le  symbole  d'un  choix  de  société  qui  se  pose  à nous  :  mettre  la  région  sous  cloche  et  ainsi  condamner  les  générations  futures  à choisir en l'immobilisme ou l'exil, ou au contraire voir ce projet comme une chance". Si le projet n'aboutit pas, cela revient à mettre la région "sous cloche", la région n'a pas  de  possibilité  de  se  développer  économiquement  ce  qui  ne  permet  pas  de progrès  (immobilisme).  Une  région  peu  dynamique  n'attire  personne,  les  futures générations  préfèreront  alors  s'installer  dans  des  métropoles  plus  importantes  (et donc  s'exiler  selon  lui)  ce  qui  aboutira  donc  à  une  baisse  de  la  démographie  de  la région.

          Jacques Auxiette, homme politique français, écrit dans une lettre destinée à son petit-fils : « Vous êtes une génération qui sait que la qualité de la vie dans votre département, et dans l’agglomération nantaise en particulier, va de pair avec un réel dynamisme économique, avec des échanges, avec de l’ouverture ». Dans ce passage, J. Auxiette explique que le projet de NDDL augmentera la qualité de vie dans la région, et qu’en augmentant la qualité de vie, on augmente l’attractivité de la région, son dynamisme ce qui lui permet de se développer économiquement car la région attirera les gens, que ce soient pour le tourisme ou pour les emplois.

 

          Bruno Retailleau, Président du Syndicat Mixte Aéroportuaire du Grand Ouest écrit dans sa lettre d’information d’avril 2017 :

       « Les régions du Grand Ouest ont une croissance économique élevée, supérieure à la moyenne française. Et leur taux de chômage demeure assez bas au regard des autres régions. Il est essentiel de persévérer dans cette direction pour ne pas voir la situation se dégrader. C’est pourquoi il est primordial de doter notre territoire d’une infrastructure aéroportuaire à la hauteur de ses ambitions. (…)

Les passagers dits « loisirs » sont très nombreux à solliciter l’offre des compagnies low cost (à bas coûts). Ce sont d’ailleurs celles qui génèrent le plus d’augmentation de trafic dans les aéroports aujourd’hui en proposant de nouvelles liaisons nationales ou vers l’Europe notamment. À Nantes, Rennes ou Brest, cette offre est en croissance constante. À Nantes Atlantique elle a même atteint 60% du trafic en 2016. Ces compagnies low cost, en offrant de nouvelles dessertes démocratisent le transport aérien et favorisent de nouveaux déplacements. Avec une offre encore plus importante demain au départ du nouvel Aéroport du Grand Ouest, les Ligériens et les Bretons profiteront des nouvelles destinations proposées pour se déplacer facilement en France ou en Europe pour les vacances ou même les week-ends ».

          D’après ses propos, pour ne pas que l’attractivité ni le dynamisme de la région diminue, il faut qu’elle dispose d’un aéroport « à la hauteur de ses ambitions ». Les compagnies low cost favorisant le trafic aérien, avec un meilleur aéroport, mieux équipé, le tourisme et même les activités économiques en général n’en seront que meilleur.

 

          J. Auxiette ajoute : « Oui ce projet va être utile au développement de la filière aéronautique qui recrute année dans notre région de nombreux jeunes, femmes et hommes, notamment dans les usines de Nantes et St-Nazaire, mais aussi dans des PME sous-traitantes de toute la région ». NDDL, en plus de développer la région économiquement, développera également la filière aéronautique. La région devenant plus attractive, il y aura plus de d’emplois dans cette filière.

          D’après une étude réalisée par l’Insee, le Nord de la région comporterait presque 2 fois plus d’emplois que le Sud, or le déplacement de l’aéroport de Nantes-Atlantique à NDDL provoquerait également le déplacement des emplois concernés par l’aéroport. C’est notamment sur ce point que les opposants, dont l’ACIPA, se plaignent, en effet un déplacement des emplois accentuerait encore plus le déséquilibre entre le Nord et le Sud. De plus les employés du Sud devront se déplacer jusqu’au Nord, ces déplacements quotidiens sont nuisibles à l’environnement et peuvent également surcharger le trafic routier.

Répartition des emplois dans la région Pays de La Loire

Source Insee, recensement 2011. Ensemble des actifs des départements 44, 49 et 85 travaillant dans les 24 communes de Nantes métropole, selon le lieu de travail

Développement:

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