Présentation:
Survol d'avion en basse altitude:
12 500 est le nombre d'avions qui a survolé la ville de Nantes-Atlantique en 2015. Ces avions survolent la ville en très basse altitude, ce qui crée des nuisances sonores et est dangereux pour la sécurité des habitants.
C'est notamment ce qu'évoque Jacques Auxiette, ancien maire de La Roche-Sur-Yon à partir de 1977 puis président du conseil régional des Pays-De-La-Loire (2004-2015). D'après sa lettre envoyée à son fils:
"Oui, ce projet sera bénéfique aux 50 000 habitants actuellement survolés, en ville et à basse altitude, par des dizaines d'avions quotidiens. Et il seront bientôt 80 000 si rien n'est fait !"
Il sous-entend évidemment les nuisances sonores et des dangers de ces survols autour de la ville de Nantes. Pour lui, les nuisances que les habitants de Nantes-Atlantique subissent sont très importantes et le nombre d'habitants concernés augmentera significativement durant les prochaines années.
Un défenseur du projet, la SMA (Syndicat mixte aéroportuaire), dénonce lui aussi les nuisances sonores subies à proximité de l’aéroport actuel de Nantes à cause des avions qui survolent le centre ville : "Et pour l’environnement avec la construction du premier aéroport HQE en France répondant aux dernières normes environnementales qui permettra d’éviter le survol de 42000 personnes"
Selon ces deux acteurs, cette situation présente des risques. De plus, ils sont appuyés dans leurs arguments par la carte de prévision de 2003 pour 2010 des nuisances sonores par niveaux d'importance de la DGAC (Direction générale de l'Aviation Civile):
Nuisances
La nécessité de construire un nouvel aéroport dépend du nombre et de l'importance des nuisances existantes et des différences entre l'ancien aéroport et le futur hypothétique aéroport. Il existe des nuisances autour de l'aéroport actuel de Nantes-Atlantique mais il en existera aussi autour de l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Même au sein de ces nuisances, les différents acteurs ont des avis différents par rapport à ce qui est une nuisance ou non. C'est pour cela qu'il y a controverse.
Pourtant, les cartes de deux scénarios prévues pour 2025 et 2040 suggèrent que la zone des nuisances sonores devrait se réduire grâce aux innovations technologiques en plus d'être très exagérée par la carte de la DGAC. Selon l’étude réalisée par le bureau d’étude néerlandais Adecs-Airinfra, le problème du bruit de l'aéroport de Nantes est très exagéré. Avec les évolution techniques des avions, il devrait encore se réduire: "le progrès technique des avions gommera l’augmentation des mouvements"
Selon la carte de la DGAC, en 2010, il y avait 58,10 km² d'espaces où les avions causaient de faibles nuisances sonores. D'après les deux schémas de Plan d'Exposition au Bruit, il y aurait seulement 31 km² d'espaces où les avions causeraient de faibles nuisances sonores soit pratiquement deux fois moins qu'en 2010.
Geneviève Lebouteux s'appuie sur ces cartes pour dire qu'il y aura "45% de réduction de surfaces" des nuisances sonores, que ces nuisances sonores vont diminuer au fil du temps et que la construction de Notre-Dame-Des-Landes sera inutile de ce point de vue.
